ÉVOLUER DANS LE MÉTIER DE TECHNICIEN DE VR AVEC PASSION ET EXPERTISE : UN TOUR D’HORIZON AVEC DAVID WESTERCAMP

Le parcours de David Westercamp dans le métier de technicien d’entretien de véhicules récréatifs (VR) témoigne de sa passion, de son adaptabilité et de sa quête d’excellence. Depuis ses débuts en 10e année dans le cadre du programme destiné aux apprentis inscrits de l’Alberta (RAP), David a suivi une trajectoire à la fois diversifiée et enrichissante au sein de l’industrie du VR.

Un métier qui a du poids

Si certains camarades de David ont exploré d’autres carrières, il souligne la polyvalence d’avoir un métier dans sa boîte à outils. En effet, les compétences pratiques acquises dans le cadre d’un métier peuvent être mises à profit dans des parcours professionnels tout à fait inattendus, comme celui de comptable. De l’avis de David, cette certification vous accompagne tout au long de votre vie et vous ouvre la voie vers d’autres horizons.

Diversité des tâches quotidiennes

Les techniciens d’entretien de VR adorent qu’on leur demande « décrivez votre journée type. »

Alors qu’il décrit les responsabilités quotidiennes d’un technicien d’entretien de VR, David insiste justement sur l’absence d’une journée type. Chargé de l’« aspect habitation » des autocaravanes, notamment des systèmes électriques, de la plomberie et des appareils électroménagers, il évoque la nature dynamique de son travail. La variété des tâches donne du piquant à chaque journée, si bien qu’il pose la question rhétorique suivante : « Comment ne pas aimer ce métier quand la diversité y est si grande ? »

Pour ce qui est du reste, il offre les conseils suivants : « Lorsque vous racontez votre histoire, ne vous souciez pas de paraître professionnel. Veillez à ce que votre voix soit la vôtre. Il existe plus de 1,5 milliard de sites Web, mais c’est votre histoire qui le sortira du lot. Si vous relisez les textes et n’entendez pas votre propre voix, vous avez encore du pain sur la planche. »

Il ajoute : « Soyez concis et confiant, mais ne réfléchissez pas trop. Ce qui fait le charme de votre histoire, c’est qu’elle va continuer à évoluer et que votre site Web peut lui emboîter le pas. Votre objectif premier est qu’elle corresponde à la réalité du moment. Plus tard, tout se mettra en place. Comme toujours. »

Expertise et collaboration

David réfute l’idée d’une spécialisation rigide dans le métier de technicien d’entretien de VR. Bien que les techniciens puissent développer des préférences pour certains systèmes, la collaboration et le soutien mutuel font partie intégrante du métier. L’apprentissage continu est un élément essentiel de l’approche de David, comme en témoigne sa participation à des cours variés ainsi que son rôle actif de mentor auprès d’apprentis. Son engagement à redonner à l’industrie se reflète dans son poste de chef d’atelier, où il supervise des apprentis et des techniciens. « Personnellement, j’aime rendre ce que j’ai reçu. Si je suis rendu là aujourd’hui, c’est parce que j’ai eu beaucoup de chance au fil de ma carrière. Alors quand quelqu’un me demande de l’aide, je me mets à sa place. Je suis d’avis que si l’on apprend quelque chose, il faut le partager. Cela permet en outre de renforcer ce que l’on a appris. »

Inclusion et progrès technologiques

En ce qui concerne l’inclusion, David valorise les perspectives uniques que les femmes apportent à l’industrie du VR. Il souligne l’importance de la collaboration et de l’enrichissement de la qualité du travail à travers diverses perspectives. « Dans une des concessions où je travaillais auparavant, mon travail faisait l’objet d’inspections par des femmes techniciennes. Jamais je ne laisserai mon ancienneté ou mon expérience me monter à la tête, surtout que les femmes décèlent souvent des détails qui m’échappent. »

David se réjouit tout particulièrement des progrès technologiques continus dans l’industrie. Qu’il s’agisse de considérations environnementales ou d’expériences hors réseau, il apprécie la façon dont les besoins des consommateurs stimulent les innovations. Rester au fait de la technologie est crucial, mais aussi souligne-t-il la nécessité d’avoir des interactions régulières avec les ingénieurs fabricants.

Adaptation aux changements et aux perspectives d’avenir

Réfléchissant à l’impact de la pandémie, David fait état d’un regain d’intérêt pour les VR, les gens cherchant à s’évader en plein air. L’industrie s’est adaptée en dépit d’une demande accrue, les prochains modèles de VR devant présenter des progrès notables. En effet, les fabricants ont consacré du temps à se rééquiper et à redéfinir leurs produits, ce qui laisse entrevoir des avancées passionnantes dans les années à venir.

Conseils aux techniciens en herbe

David donne un conseil clair à ceux qui envisagent de faire carrière dans le secteur : choisissez un concessionnaire de VR et explorez différents postes en son sein jusqu’à ce que vous trouviez ce qui vous passionne. Sachant que les concessions sont disposées à accompagner les personnes dans la découverte des postes qui leur conviennent, il encourage l’acquisition de compétences variées dans cette industrie qui se nourrit de polyvalence.

Le parcours de David Westercamp n’est pas seulement un récit d’expertise technique, mais aussi une histoire de mentorat, d’adaptabilité et de quête incessante de connaissances dans le paysage en constante évolution de l’industrie du VR.

Previous
Previous

UNE PIONNIÈRE SUR LE TERRAIN ET AU FIL DU TEMPS : L’ODYSSÉE DE KATI ALLAIN-JOHNSON DANS L’INDUSTRIE DU VR

Next
Next

DES JOIES DE L’ENFANCE À L’APOGÉE DE L’INDUSTRIE DU VR : LA FEUILLE DE ROUTE DE NATALEE TASSE